CARTES POSTALES « SUR LE CHEMIN DE L’ÉCOLE »

Cette collection est créée pour faire découvrir aux saint-quentinoises et saint-quentinois, aux visiteurs et à ceux qui viennent travailler sur son territoire composé de douze communes : Coignières, Élancourt, Guyancourt, Les Clayes-sous-Bois, La Verrière, Magny-les-Hameaux, Maurepas, Montigny-le-Bretonneux, Plaisir, Trappes, Villepreux et Voisins-le-Bretonneux, où  chacune  à  son  histoire  et offre de multiples facettes, une autre manière de découvrir son patrimoine riche et varié à travers des cartes postales où se mélangent le passé et le présent.
La démarche consiste à présenter, sous forme de thèmes, l’histoire de SAINT-QUENTIN-EN-YVELINES en images et nous avons recherché des sujets  où  toutes  les  communes  du  territoire  sont  représentées. Le premier thème intitulé « Sur le chemin de l’école » est consacré aux mairies-écoles. L’appellation « Maison d’école » figurant sur un frontispice est assez rare, elle concilie familièrement communauté villageoise et solennité républicaine.
Ces bâtiments anciens témoins de l’école de jadis, que sont-ils devenus aujourd’hui ? C’est ce que nous vous proposons de découvrir à travers cette collection.
Cliquez sur la vidéo pour faire défiler les 12 cartes postales représentant les douze communes de SQY. 
Vous pouvez vous procurer ou consulter cette collection de 12 cartes postales  :
    • auprès de l’association en utilisant la fiche contact du site ou bien par mail : amvsqy.gmail.com ou par téléphone au 07 68 23 14 20 ;
    • à la librairie du Pavé du Canal à Montigny-le-Bretonneux ;
  • consulter cette collection au Musée de la ville en vous adressant à l’accueil du musée dans le hall de MUMED – Quai François Truffaut – à Montigny-le-Bretonneux.
Voici un extrait : mairie-école de Montigny-le-Bretonneux
Les cartes postales sont reliées et ne sont pas vendues individuellement. C’est un concept sur une thématique avec un montage particulier d’un bâtiment public avant et après présenté sous le même angle (pas si facile que cela à effectuer compte tenu que l’environnement a beaucoup changé).
En plus des cartes postales, ce thème des mairies-écoles est développé en tenant compte des spécificités propres à chacune des communes par la rédaction en cours d’une monographie qui leur est dédié en forme de synthèse.
S’intéresser à leur histoire, patrimoine de nos communes du XIXe siècle à nos jours, c’est enrichir nos connaissances sur ce qui fait partie de la vie quotidienne des familles et sur les lieux qui rappellent des souvenirs à chacun d’entre nous.
Préambule valable pour toutes les communes de France
Avant la Révolution, l’enseignement était l’affaire de la paroisse. Il y avait en général un comité (conseil de fabrique) constitué d’un marguillier et d’habitants pour gérer les biens de la paroisse tels que l’église, le cimetière et les domaines de l’église, le choix d’un maître d’école payé par MM. le curé et le marguillier. Il n’existait pas de commune et l’état civil était tenu par le clergé qui enregistrait les baptêmes, mariages et inhumations des habitants.
Depuis la Révolution, ce sont dans les mairies que sont administrées les affaires de la commune et la tenue de l’État Civil avec un changement de vocabulaire : naissances, mariages et décès. Si l’éducation est un droit depuis la Révolution de 1789, il faut attendre la IIIe République  pour  que  l’école  devienne  le  lieu  de  formation  du citoyen  et  le  vecteur  des  grands  principes  républicains – liberté  et égalité. C’est à la suite de la loi Guizot de 1833, qui fait obligation aux communes  d’entretenir  une  école  primaire  de  garçons,  que  vont  se construire  des  bâtiments  communaux  faisant  office  d’école  et  de mairie, c’est l’avènement du modèle « mairie-école ».
À l’échelle nationale ce sont 20 000 maisons d’écoles environ qui sont construites. Il faut attendre la loi du 10 avril 1867 pour qu’il y ait aussi des écoles de filles dans les communes de plus de 500 habitants. La gratuité de l’école obligatoire pour les 6 à 13 ans avait été encouragée par la loi du 10 avril 1867. Les lois adoptées dans les années 1880 font de la laïcité un principe fondateur qui est toujours d’actualité de nos jours.